La course aux sensations fortes (2/2)
La course aux sensations partie 2 (2/2)
Gérer et optimiser ses sensations
Si vous n'avez pas lu la première partie, nous vous invitons à la découvrir afin d'en apprendre plus sur le concept de sensation : Découvrir la partie 1
Gérer ses sensations
Patience, émotion et deux-tiers – un-tiers
Une fois ces sensations identifiées, l’enjeu est de parvenir à les gérer, car dans leur gestion réside une clé de la performance. Selon notre athlète Laurent Valette, une mauvaise gestion peut être autodestructrice. « Le risque est de se laisser griser. Il faut canaliser ce bien-être pour qu’il dure le plus longtemps possible. »
Par exemple, lors du Marathon des Sables, Laurent a suivi le conseil de Simone Kayser, une athlète expérimentée, de garder un rythme modéré avant d'accélérer en fin de course. Cette expérience lui a appris l'importance de la patience et de la règle du « deux-tiers – un-tiers », quelle que soit la distance.
Optimiser ses sensations
Intensité, longévité et remède de grand-mère
« Booster vos sensations » : telle est la promesse de SIDAS. Margaux Denantes, responsable produit, explique que l’objectif est d’accroître l’intensité des sensations à l’instant T tout en les rendant plus durables. Laurent Tacussel, responsable formation, ajoute que SIDAS propose des outils pour libérer le coureur des contraintes et lui permettre de se concentrer sur l’osmose avec son terrain de jeu.
Le premier conseil pour optimiser ses sensations est de savoir les gérer, puis de les écouter avec expérience et sérénité.
Selon Marie Maligorne, référente orthopédique, la préparation du pied est essentielle pour un ressenti optimal. Elle partage quelques conseils pratiques :
- Bien s’hydrater et couper les ongles correctement en amont.
- Pour les longues distances, pratiquer le « tannage » des pieds avec du jus de citron et une crème hydratante en alternance avant la course.
- Prévoir un temps d’adaptation avec les chaussures de course, au moins deux mois avant l’événement.
- Faire rouler une balle de tennis sous la voûte plantaire pour détendre les muscles du pied.
Enfin, pour optimiser les sensations, Margaux et Laurent recommandent une « synergie matérielle » : trouver l’alchimie entre le pied, la chaussure, la semelle et la chaussette pour un confort maximal.
La semelle comme vecteur de sensation
Confort, confiance et fluidité
La semelle, souvent discrète, joue pourtant un rôle crucial dans l’optimisation des sensations du coureur. Marie Maligorne explique : « La semelle procure au coureur confort et confiance, en offrant stabilité sans contraindre la liberté de mouvement. »
Margaux Denantes précise que la gamme SENSE est conçue pour booster les sensations du coureur, avec des caractéristiques comme légèreté, flexibilité et dynamisme, grâce à des matériaux légers.
Pour Laurent Valette, adepte des semelles SIDAS depuis 10 ans, « La sensation de ne faire qu’un avec le terrain est incroyable… Il y a vraiment un avant et un après avec ces semelles ! »